Côté climat, "Planet Geisha" arrive à concilier un certain côté zen extrême-oriental par l’emploi de claviers éthérés et une atmosphère plutôt inquiétante liée à l’utilisation de sonorités pas mal trafiquées. Quasiment entièrement instrumental, mis à part l’intermède 'Hanamachi', le style dans son dynamisme et ses variations fait beaucoup penser aux Polonais d’Osada Vida. Plutôt que de rester confiné dans une exposition classique thème/refrain/pont musical, évitant soigneusement le piège du solo à rallonge (sauf à la fin de 'Sacred Geometry), les Limougeauds font dériver des séquences à caractère plutôt atmosphérique, ce qui entraîne une immersion assez efficace.
Cartoon Theory a su tirer parti de sa formation atypique.